Au terme d’une enquête pendant laquelle les observations de l'entreprise ou de l'organisme sont considérées, la Commission dispose d’un pouvoir d’ordonnance ou de recommandation. Elle peut ainsi recommander ou ordonner à l’organisation de prendre des mesures correctrices dans un délai raisonnable qu’elle détermine.
Lorsqu’un incident de confidentialité est porté à son attention, la Commission peut également exercer ce pouvoir d’ordonnance.
Les ordonnances de la Commission sont exécutoires.
Comment le pouvoir d'ordonnance de la Commission peut-il se concrétiser?
Après avoir entendu les observations d'une personne, la Commission peut lui ordonner l'application de toute mesure visant à protéger les droits des personnes concernées. Par exemple, elle peut ordonner la remise des renseignements personnels impliqués à l’organisation ou leur destruction.
En situation d'urgence, quand un incident de confidentialité est susceptible de causer un préjudice irréparable, une personne visée par une ordonnance de la Commission peut :
- Présenter ses observations pour en permettre le réexamen par la Commission, qui en détermine le délai.
Si l’incident présente un risque de préjudice sérieux, la Commission peut également ordonner à l’organisation d’aviser les personnes concernées, si elle ne l’a pas fait alors qu’elle en était tenue.